Interview – Marin Menzin : Napoléon et sa mémoire à l’occasion du bicentenaire de sa mort

Dans le cadre du bicentenaire de la mort de Napoléon Ier, qui perdit la vie le 5 mai 1821, j’ai le plaisir de vous présenter Marin Menzin, étudiant en Histoire moderne et co-auteur de Drouot, qui a notamment reçu le grand prix jeunesse du Souvenir napoléonien en 2020. En tant que secrétaire général des Vosges napoléoniennes et véritable passionné du Premier Empire, Marin a gentiment accepté de répondre à quelques questions sur la place que tiennent Napoléon et son empire deux cent ans après sa mort.

Bonjour Marin, merci d’avoir accepté de répondre à mes questions dans le cadre de cette interview. Ce sera l’occasion d’échanger sur les différentes associations formées autour de l’empereur et d’analyser son héritage dans l’histoire de notre nation.

De nombreuses organisations se sont en effet construites autour de cette figure incontournable de l’histoire de France. Pourrais-tu nous en citer les principales ?

Bonjour Farah. Merci d’abord à toi de cette proposition qui me fait plaisir. Il existe en effet différentes organisations associatives ou non évoluant autour de l’histoire napoléonienne. En tête, je voudrais citer la Fondation Napoléon qui s’organise autour de son président, Thierry Lentz, historien qu’on ne présente plus. Son but est de faire avancer la recherche historique autour de Napoléon Ier et de Napoléon III et de leurs époques. Elle mène également d’importants projets spéciaux dont la plus impressionnante de ces dernières années fut sans doute la publication de la correspondance générale de Napoléon en 15 volumes ! La Fondation a été brillamment au centre des commémorations du bicentenaire.

Je citerai ensuite le Souvenir napoléonien qui s’organise plutôt autour de l’entretien mémoriel de l’histoire napoléonienne. C’est l’une des plus importantes associations qui compte diverses délégations en régions souvent très actives et agréables. Je pense bien sûr à la délégation Lorraine à laquelle j’appartiens et où nous avons beaucoup à faire relativement aux liens de notre région avec cette histoire.

On l’oublie souvent mais l’Institut Napoléon fait aussi figure d’organisation de poids par son profil de société savante, organisant des colloques et publiant une excellente revue scientifique.

Et puis il existe une multitude d’associations entretenues par des passionnés partout en France dont les Vosges napoléoniennes.

En tant que secrétaire général des Vosges napoléoniennes, pourrais-tu nous présenter plus en détail cette association historique ?

Notre association est présidée par mon ami Thierry Choffat, maître de conférences et docteur en sciences politiques. Elle réunit près de 1000 adhérents, pas tous vosgiens mais originaires de France et de l’étranger, et organise tout au long de l’année, essentiellement en Lorraine mais parfois ailleurs, des conférences, des commémorations, des journées de reconstitutions, des rencontres dans les écoles… Nous participons également à tous les évènements historiques et culturels où nous sommes sollicités et nous organisons des voyages sur les traces de Napoléon. À ce propos je salue l’activité de notre vice-président, Simon Doillon, qui nous embarque dans ses aventures en Russie, en Allemagne, en Italie…

Le destin de l’empereur a-t-il été, d’une quelconque manière, entremêlé à celui du département des Vosges ?

Napoléon a assez peu de liens personnels avec les Vosges mais la quasi-totalité de son entourage proche est venu séjourner à Plombières pour prendre les eaux. C’est Napoléon III qui a la plus forte histoire avec les Vosges, c’est lui qui fait de Plombières une ville incontournable du thermalisme et la transforme en capitale officieuse de l’Empire puisqu’il lui arrive d’y réunir ses ministres, ses diplomates et, le fait le plus important, il y scelle l’unité italienne en y recevant le ministre Camillo Cavour en 1858.

Pour le premier des Napoléon, celui qui nous intéresse ici, on rappellera que c’est lui qui donne son nom à la célèbre place des Vosges à Paris et à son homonyme à Epinal. Il s’agissait par là de remercier les vosgiens qui avaient été les premiers à répondre à l’appel des volontaires en 1792 et au paiement des contributions.

J’ai pu observer sur le site internet de l’association que des sorties et voyages étaient organisés en lien avec l’empire. Quels sont selon toi les lieux incontournables en France marqués par la présence de Napoléon ? Maintenant que les musées réouvrent (enfin), les adhérents de l’association auront-ils la chance de participer à de nouvelles sorties cette année ?

Ils sont nombreux évidemment. Napoléon Ier a été le premier de nos chefs d’Etat à visiter son pays ardemment. On trouve des traces de son passage absolument partout, parfois des souvenirs farfelus mais qui montrent à quel point il a marqué les esprits en son temps ; la route Napoléon de Golfe-Juan à Grenoble nous en donne un bon exemple. Mais pour moi le plus incontournable des lieux reste le dôme des Invalides sous lequel il repose. C’est le général de Gaulle qui en parla le mieux en disant qu’on ne ressentait à aucun autre endroit le « frisson de la grandeur » avec une telle force.

Intérieur de l’église des Invalides, Museum of European and Mediterranean Civilisations
 © RMN-Grand Palais (MuCEM) / Thierry Le Mage

Je pense aussi à Brienne-le-Château en Champagne. Le jeune Bonaparte y découvre la vie de soldat, les moqueries des camarades, la solitude, et s’y forge son caractère rebelle et volontaire. Il a dit plus tard que c’est à Brienne qu’il avait ressenti « les premières impressions de l’homme », c’est magnifique. Et là je recommande à tout le monde la visite du musée de Brienne où l’historien David Chanteranne a fait un remarquable travail.

Mais l’empreinte de Napoléon est partout. On le trouvera au Louvre, à Versailles, à Strasbourg, à Bordeaux, en Vendée, en Normandie… on ne lui échappe jamais tout à fait.

Pour ce qui est de notre association bien sûr nous avons hâte de retrouver nos adhérents et de parcourir les musées avec eux. En juin, nous prévoyons un voyage en Bourgogne Franche-Comté sur les traces de Napoléon et de ses maréchaux (Marmont, Moncey, Davout… en sont originaires). Un autre en Italie est également prévu et nous allons reprendre petit à petit nos évènements.

En ce qui concerne la mémoire de l’empereur et l’héritage du Premier Empire, puisque c’est de cela finalement qu’il s’agit avec le bicentenaire de sa mort, quelle place cette période historique occupe-t-elle, selon toi, dans l’histoire de notre pays ?

L’histoire du Consulat et du Premier Empire occupe une place centrale, primordiale même. On a trop longtemps – et ce n’est pas encore corrigé – négligé l’histoire du XIXe siècle dans les programmes scolaires et universitaires. Il y avait 1789, plus rien, puis d’un seul coup l’industrialisation et 1914.. Et pourtant je suis persuadé que l’on ne peut rien comprendre au monde dans lequel nous vivons actuellement, à la politique et à la société dans laquelle nous évoluons si on ne sait rien de ce XIXe siècle. Bonaparte a profondément changé le visage de la France et de l’Europe par ses réformes, ses créations, ses politiques. Il fonde la France moderne en lui donnant une administration, des institutions, une stabilité de l’Etat. Et il influe à un point conséquent sur les arts. Bref, sans ses apports – qui se mêle à ceux de l’Ancien Régime et de la Révolution – nous ne serions pas tout à fait les mêmes.

Antoine-Jean Gros, Bonaparte au Pont d’Arcole, 1796, Château de Versailles

Tout commence réellement en novembre 1796, lors de la traversée du Pont d’Arcole de l’armée de Napoléon, en marche vers Vienne. Le tableau d’Antoine-Jean Gros (ci-dessus) représente le général à la tête de l’armée, brandissant l’étendard et prêt à se lancer au combat. Le courage et la détermination de Napoléon étaient-ils aussi remarquables que l’affirme la légende ?

Il faut d’abord dire que ce tableau, aussi magnifique soit-il, est faux. Il est le premier chef d’œuvre de propagande voulu par Bonaparte car la réalité est toute autre : il ne doit son salut qu’à ses soldats qui le sortent de la vase où il a chuté dans sa charge. Néanmoins la scène qui inspire le tableau dit beaucoup de choses vraies : oui, Napoléon est un homme au courage et à la détermination incroyables. Son courage frôle parfois l’inconscience tant il méprise le danger et la mort sur le champ de bataille. D’ailleurs, il y a une sorte de jeu chez lui avec la mort, il la connaît, il joue avec, la provoque, parfois la recherche. Dans sa jeunesse, Napoléon est un homme aux pensées suicidaires qui ressurgissent au moment de l’abdication de 1814. Au combat, il tente par deux fois de trouver la mort dans la mêlée : à Arcis-sur-Aube en 1814 et au soir de Waterloo l’année suivante. Il fut blessé assez légèrement à plusieurs reprises, notamment à Toulon en 1793 et à Ratisbonne en 1809. Son jeu avec la mort tient à ce qu’il croit en sa destinée. Il évoque souvent son « étoile », voulant parler de sa chance. Cette étoile qu’il est seul à voir, il est persuadé que tant qu’elle brillera, rien ne pourra lui arriver. Mais il est aussi persuadé que le jour où elle s’éteindra, rien ne pourra le retenir dans sa chute.

 Napoléon tentant de se jeter dans la mêlée au soir de Waterloo pour y trouver la mort, il est retenu par son état-major, gravure ou dessin du XIXe

Donc au fond, il y a une sorte de course éperdue dans le parcours de Napoléon. Au fond de lui-même, il sait sans doute que tout finira par s’effondrer, que son ascension prodigieuse n’empêchera pas une fin vertigineuse. Quand on pense à Arcole puis à Waterloo, il n’y a que 19 ans qui les sépare et pourtant, entre les deux, une folle épopée qui s’achève par cette chute qu’aucun écrivain romantique n’aurait pu imaginer. Hugo parle de Waterloo et de la chute de Napoléon avec merveille : « le changement de front de l’univers » dit-il.

Mais sans cette détermination qui le pousse à transformer la petite armée d’Italie en machine de guerre, à aller en Egypte défier le souvenir de César et d’Alexandre, à prendre le pouvoir, à bousculer les certitudes, les trônes établis, les principes politiques… rien ne serait resté à ce point dans l’Histoire. C’est cette détermination rebelle qui fait de lui un héros.

Dans cette légende est également évoquée la bravoure de ses amis et soldats, prêts à se sacrifier pour lui. La mort du colonel Muiron, qui se serait jeté devant Napoléon pour lui éviter une balle de l’armée ennemie, en est une belle illustration. Comment expliquerais-tu un tel dévouement ?

J’explique cette fascination et ce dévouement des hommes pour Napoléon par sa dimension charismatique. Tous les témoins de l’époque ont été bouleversés par son regard. C’est un homme qui est capable de faire croire à la conquête de l’infini parce qu’on le croit capable de tout. C’est à la fois sa force et sa faiblesse parce qu’il finit par succomber à l’orgueil. C’est aussi sa simplicité qui permet un tel dévouement. Si Napoléon avait été un souverain comme les autres, se tenant loin de la boue, du froid, de la mort… il n’aurait pas joui d’une confiance longtemps sans bornes de la part de ses soldats et du peuple. Les choses se gâtent à partir de 1810, de la crise économique, du caractère changeant de Napoléon. Puis tout s’enraye sérieusement après le désastre de Russie en 1812, à partir de là la fatigue est quasi-générale et surtout on ose le lui faire comprendre.

Horace Vernet, La bataille du pont d’Arcole, 1826, Collection Chrisie’s, Londres (la mort de Muiron, se jetant devant son général, est ici représentée)

Muiron est un exemple magnifique de ces morts glorieuses et tragiques. Il y a deux autres exemples : en 1809 c’est la mort du maréchal Lannes, mortellement blessé à Essling. Puis en 1813 celle de Duroc. Ces deux hommes-là sont peut-être ceux qui ont le plus compté dans la vie de Napoléon avec son frère Joseph. Lannes est un excellent maréchal, fidèle à Napoléon mais la guerre le dégoûte (il a vu tant d’horreurs en Espagne) et il devient las. Mais il reste attaché à Napoléon et lui dit ses vérités quand ils sont seuls. Quant à Duroc, sur lequel je travaille, c’est encore une relation différente. Il est le conseiller de l’ombre, le confident de Napoléon. Il est le seul à être qualifié d’ami par Napoléon. Sa mort est un bouleversement, elle annonce la chute de l’Empire. Les morts de Lannes et de Duroc sont les deux à faire pleurer Napoléon. Quant aux hommes de la troupe, Napoléon disait d’eux : « Ils grognent mais ils marchent toujours », et c’était vrai. Le fait que Napoléon partageait parfois leurs repas, retenaient certains de leurs prénoms, marchait ou dormait au milieu d’eux entretenait une confiance unique. La propagande en a beaucoup rajouté bien sûr, Napoléon tient son rang de souverain. Mais tout de même, c’était différent, beaucoup l’avaient suivi depuis l’Italie et n’avaient pas peur de parcourir l’Europe pour lui, il incarnait une espérance.

 Horace Vernet, Mort de Duroc (on peut y observer Napoléon pleurant la mort de son ami), vers 1813

Et puis n’oublions pas une chose : ces hommes de l’Empire sont des hommes de la Révolution ! Pour eux ces sacrifices sont faits pour la France, ils sont les héritiers de 1792 et évoluent dans une époque où l’idée de sacrifice tient beaucoup de l’Antique. Ce sont les derniers Romains.

Paul-Emile Boutigny, Blessure mortelle du maréchal Lannes, 1894
Adolphe Roehn, Bivouac de Napoléon sur le champ de bataille de Wagram, 1810, Versailles (l’empereur est endormi au milieu de son état-major et des hommes de la Garde)

Sans entrer en détail dans les considérations politiques, force est de constater que Bonaparte est un personnage tant admiré que controversé. Comment expliquer un tel déchaînement des passions autour de ce personnage ?

Je vais encore être long mais le sujet est complexe. Napoléon déchaîne les passions précisément parce qu’il est un concentré de ces passions françaises qui nous animent. Nous ne sommes pas guéris de la mort du roi en 1793 parce que la Révolution, malgré tout ses bienfaits, n’a pas su apporter d’alternative solide et sérieuse à une monarchie qui avait duré 1000 ans. Napoléon, en arrivant au pouvoir, propose cette alternative basée avant tout sur la réconciliation nationale : « Ni bonnets rouges, ni talons rouges, je suis national » et, mieux, en assumant sur lui toute l’Histoire de France pour ne pas la laisser tomber en enjeu politique : « De Clovis au Comité de Salut Public, j’assume tout. » déclare-t-il en guise de programme. Partant, il devient la synthèse des passions françaises : il est à la fois le sauveur des principes révolutionnaires et l’héritier de la couronne tombée du front des Bourbons.

Jean-Auguste-Dominique Ingres, Bonaparte, Premier consul, 1804, La Boverie, Liège

C’est le premier constat que je fais. Le second est celui du bilan de Napoléon : 200 ans après sa disparition, certains veulent jouer à l’heure des comptes et tenter par là de déboulonner Napoléon en pointant du doigt le rétablissement de l’esclavage, la place des femmes dans le Code civil et la société, les victimes des guerres, … Evidemment, le bilan napoléonien est en demi-teinte. Mais parce que Napoléon est aussi et avant tout un homme qui, comme tout le monde, a commis des erreurs. Loin des historiens l’idée de dire qu’il fut un dieu, sans reproches, sans erreurs. Chaque polémique – en réalité alimentée par des revendications idéologiques et partisanes – a une genèse et une réponse. La genèse ce sont d’abord les éventuelles fautes de Napoléon, le rétablissement de l’esclavage en est une, puis la légende noire construite après sa chute par les royalistes, les Anglais, Madame de Staël ou Chateaubriand au début. La réponse, c’est celle des historiens : regarder l’Histoire avec un regard dépassionné et placée dans son contexte. A partir de là tout est compréhensible. Il ne s’agit pas de juger, d’excuser, d’accuser mais de comprendre et d’analyser. Très vite les polémiques tombent parce qu’il faut bien admettre que l’Histoire est faite quoi qu’il arrive et qu’elle est plus forte que nous. Nous passons, elle survit toujours. Et puis si on fait un procès à Napoléon alors il faut le faire à ce qui le précède, – la Révolution, qui est loin d’être exempte de fautes et d’horreurs malgré ce qu’on nous fait croire depuis le bicentenaire de 1989 – et ce qui lui succède – la Restauration, qui commet des retours en arrière ou qui ne progresse pas. Quant à la République, faut-il rappeler qu’elle ne donne le droit de vote aux femmes qu’en 1945 et qu’aujourd’hui encore elle n’est pas en mesure d’affirmer que leur place dans la société est acquise.

Enfin les passions favorables à Napoléon, qu’elles sont-elles ? Elles sont cette fois héritées de la légende dorée, celle que Napoléon construit de lui-même et au travers du Mémorial de Sainte-Hélène, donc par définition elles ne sont pas non plus objectives et amènent souvent à faire des erreurs d’appréciation. Là encore la réponse est celle de l’historien que j’ai rappelé plus haut.

Mais force est de constater après ce bicentenaire que Napoléon sort toujours vainqueur. Les polémiques ont étaient très présentes, les passionnés fidèles de l’empereur également mais au final c’est lui qui l’emporte. Pas une semaine sans programme spécial à la télévision, pas un jour sans un sujet dans la presse, pas un grand magazine sans son hors-série… Il était à nouveau partout parce qu’il est en nous. Et en prime de tout, une commémoration par le Président de la République, ce qui n’était pas arrivé depuis Georges Pompidou ! Napoléon lui-même avait annoncé sa place dans nos mémoires, il savait qu’il continuerait à diviser mais que son ombre continuerait d’être omniprésente. C’est toujours Chateaubriand qui nous donne le mot de la fin : « Vivant il a manqué le monde ; mort, il le possède. »

Une sélection de livres pour ce bicentenaire ?

Le choix est difficile tant il y a eu de publications. Mais je dirais : « Pour Napoléon » de Thierry Lentz, un plaidoyer pour l’Histoire, son « Napoléon – Dictionnaire historique », merveilleuse synthèse déjà indispensable, l’excellent « Napoléon à Sainte-Hélène » de Pierre Branda, magistral récit de l’exil et des dernières années avec un regard neuf, et puis deux autres moins récents mais passionnants : « Napoléon et de Gaulle, deux héros français » de Patrice Gueniffey, et « Napoléon ou la destinée » de Jean-Marie Rouart.

Et évidemment les incontournables livres de Jean Tulard.

Merci Marin pour toutes les réponses instructives et passionnantes que tu nous as données. Non seulement elles nous permettent de saisir le personnage et l’engouement qu’il suscite autour de lui de son vivant, mais aussi de cerner la place de Napoléon aujourd’hui, à l’heure de la commémoration du bicentenaire de sa mort.

Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus :

CHOFFAT, Thierry, MENZIN, Marin, Drouot le Sage de la Grande Armée, Éditions Soteca, 2019

Site internet des Vosges napoleoniennes

Le Souvenir Napoléonien – Association Napoléonienne Internationale

Fondation Napoléon


Visuel d’en-tête : Jean-Baptiste Mauzaisse, Napoléon couronné par le Temps écrit le Code Civil, 1833, Château de Malmaison

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